Le 27 mai, l’artiste aux multiples talents promet un spectacle détonant !

  Qui est Magali Ripoll ?

Je suis musicienne, car j’ai appris à jouer des instruments. Mon premier instrument fut l’accordéon…

Je suis chanteuse par ce que je sais chanter. Je suis comédienne parce que je fais du théâtre. Je fais les choses par ce que je sais les faire. On me dit souvent que je suis un couteau suisse… En bref, Magali Ripoll, c’est un peu de tout !

 

Quelle est votre philosophie ?

Je suis un électron libre, une saltimbanque qui vit sa vie à la cool. Mais dans le bon sens du mot saltimbanque… A presque 45 ans (je les aurai à la fin de l’année), je me suis rendu compte que je ne vivais pas le moment présent. J’étais toujours en train de me projeter. Ou bien alors j’étais mélancolique. J’ai des souvenirs très marqués de certains moments passés. Je balançais toujours entre ces deux états et je n’écoutais pas les émotions que je ressentais à l’instant T. Désormais, je veux savourer l’instant présent et être à l’écoute de mes émotions. Ne pas les refouler c’est le plus important !

 

Quelle est la genèse du spectacle ?

Le spectacle est né d’une proposition de Gérard Pullicino, le réalisateur de l’émission de télé « N’oubliez pas les paroles » et le producteur de « Taratata ». On se connait très bien et un jour il m’a dit : « Je voudrais que tu donnes sur scène ce que tu donnes à la télé. Il m’a proposé d’écrire une histoire avec sa fille, Zoé. Je lui ai donné carte blanche. La première vraie représentation a eu lieu au Splendid fin septembre 2018. On a fait toute une saison puis on a décidé de partir en tournée. Il y a eu le Covid, puis la tournée « N’oubliez pas les paroles ».

 

« Cette création évolue, murit, bouge dans tous les sens »

 

Quel en est le pitch ?

 

Le point de départ, c’est un train qui part pour la déportation et une femme abandonnée dans une gare. Mon grand-père a été déporté et j’échange avec mon père dans ce spectacle. L’idée est que la musique sauve de tout. L’accordéon, mon premier instrument, est personnifié. Il représente mon père, avec qui j’échange. Et c’est la voix de Michel Jonasz. Mais ce spectacle c’est un défilé des différentes facettes de la femme, dans ce qu’elle a de bon et de moins bon. Je suis une féministe, mais je montre tous les visages de la femme, sa part de démon aussi.

 

A quoi doit s’attendre le public de l’Espace Jean Ferrat ?

Ce spectacle, c’est un vrai feu d’artifice, avec des périodes très flamboyantes et d’autres plus douces. C’est indépendant de ce que je fais dans « N’oubliez pas les paroles ». Cette émission, c’est un spectacle car elle est presque réalisée dans les conditions du direct. On peut enchainer des dizaines d’émissions sans refaire une seule prise. Il y a parfois des couacs mais on les laisse, c’est fait exprès…

A la différence de « N’oubliez pas les paroles », « Radio (ré)active » est un spectacle interactif par la réaction des gens que je sollicite. C’est super kiffant d’être sur scène, avec des gens en vrai en face de soi. C’est pourquoi parfois je modifie le spectacle. C’est certes une création travaillée, léchée, un vrai spectacle, mais elle évolue, elle mûrit et elle peut bouger dans tous les sens !

Je remercie ceux qui ont la curiosité de me voir évoluer autrement qu’à la télévision !

 

20 h 30
Espace Jean Ferrat
Prix des places 29 €

Billeterie :

FranceBillet
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