Histoire
Notre commune tire son nom du latin «drapum, drap», qui signifie «étoffe pour le lit».
La date de fondation du village primitif est incertaine. Des vestiges d’un castellaras (Plateau Tercier) attestent d’une occupation ligure. Au 5ème siècle, le château est édifié à l’emplacement de fortifications romaines, non loin de la Via Julia Augusta qui reliait Cimiez à la Turbie sur le contrefort du plateau Tercier.
Le premier écrit concernant Drap est établi le 21 avril 1073. L’Evêque de Nice, Monseigneur Raymond 1er reçu de l’Evêque de Vaison tous les droits qu’il possédait de ses ancêtres sur la seigneurie de Drap.
Dans son Histoire de Nice, l’historien Louis Durante rapporte qu’au 16ème siècle, le château fut le témoin d’une rencontre (juillet 1536) entre Charles Quint et François 1er.
A partir du 16ème siècle, les habitants du village, implanté au pied du château, désertent petit à petit ce site et s’installent progressivement sur les rives du Paillon ; le séisme de 1564 a certainement contribué à ce déplacement.
Dès 1604, plusieurs familles reçoivent une part du terroir à défricher, avec obligation d’y construire leur habitation.
Les principales ressources de Drap sont les oliviers, les vignes, le chanvre et le lin.
En 1616, le prélat cède toutes ses terres aux Drapois, moyennant une redevance annuelle de 300 louis d’or. En 1839, les drapois rachètent leurs droits à Mgr Galvano pour la somme de 30 000 francs.
Au 18ème siècle, de nombreux tisserands s’établissent et les draps et les étoffes de lin sont commercialisés. La culture du ver à soie et du mûrier se développent à la Condamine.
Drap est aussi le pays de deux hommes illustres, Jean-Dominique Blanqui, né en 1759, député des Alpes Maritimes pendant la Convention et Virgile Barel, député des Alpes Maritimes, né en 1889, qui fut une des grandes figures du parti communiste français.
Focus… sur notre blason
Quatre éléments le composent principalement :
L’arbre évoque la forêt, le verger et l’olivier.
La roue, attribut de Sainte Catherine, rappelle aussi celle des moulins.
La crosse est celle de l’évêque de Nice, comte de Drap.
La fleur de lin signale l’activité des tisserands.